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SHS Web of Conferences
Volume 16, 2015
9th International Conference : “Literacies and Effective Learning and Teaching for All” / “Littéracies, apprentissage et enseignement pour tous”
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Article Number | 02007 | |
Number of page(s) | 9 | |
Section | Articles in French/Articles en Français | |
DOI | https://doi.org/10.1051/shsconf/20151602007 | |
Published online | 30 March 2015 |
Les mots de l'expérience ou l'expérience des mots. Lire pour écrire des récits de fiction à l'école élémentaire française
Université Paris-Est, EA 4384 Circeft-Escol, Université Paris 8, UPEC, 94010 Créteil Cedex, France
Cette étude longitudinale a pour objectif de montrer l'effet des apprentissages lexicaux sur l'utilisation d'un vocabulaire spécifique en situation d'écriture scolaire. Dans le cadre de cette expérimentation, 432 élèves français de 3e, 4e et 5e année de l'école élémentaire ont écrit plus de 2000 textes narratifs en langue maternelle sur une thématique donnée. Ces écrits ont été suivis de la lecture de textes d'auteurs portant sur le même thème, à cinq reprises, au cours de l'année scolaire.
Dans un premier temps, les élèves ont écrit un texte, puis ils ont eu accès à différents types de ressources lexicales, avant de réviser ce texte. Chaque session d'écriture incluait un dispositif fondé sur différentes approches cognitives (Lewis, 1993). Les élèves pouvaient s'appuyer sur les explications données par le professeur, pour développer leur texte. Par ailleurs, différentes sortes d'aides lexicales étaient fournies, parmi lesquelles les élèves pouvaient choisir : (i) synonymes de mots usuels, (ii) tableaux de mots concernant le thème de la rédaction – organisés par catégorie grammaticale – et (iii) textes d'écrivains portant sur le même thème.
D'après notre hypothèse, l'aide la plus efficace dépend du niveau des élèves, en lien avec leurs connaissances initiales et leurs compétences de lecture.
Nous avons comparé l'évolution des compétences de lecture et d'écriture d'élèves appartenant à huit groupes expérimentaux, en parallèle avec des élèves appartenant à huit autres groupes travaillant de manière traditionnelle.
Les résultats montrent que les premières analyses, quantitative et qualitative, confirment notre hypothèse. Ils indiquent l'amélioration des compétences liées aux situations où l'apprentissage est planifié par les chercheurs (Gagnon & Ziarko, 2012), à partir d'activités lexicales orales et écrites (Sardier, 2012).
Abstract
This longitudinal study aims at showing the impact of lexical apprenticeship on the use of specific vocabulary while writing at school. For the experiment, 432 French students in grades 3, 4 and 5 wrote a total of more than 2000 narrative texts in L1 about a specific theme. These writings were following the reading of authors' literary texts about the same subject, five times over the course of the school year. First, the students wrote texts, then they had access to different kinds of lexical resources, and they lastly revised their texts. Each session included a disposal based on different cognitive approaches (Lewis, 1993). All students could take benefit of the teacher's explanations about new words that could be useful to expand their writings. Otherwise, different kinds of lexical helps were provided, between which they could choose : (i) synonyms of ordinary words, (ii) tables with words in connection with the theme of the writing – organized according to their grammatical category – and (iii) texts of authors about the same subject.
Our hypothesis was that the most efficient help was dependent on the level of students, in connection with their prior knowledge and their ability to read. We have compared the evolution of lexical and writing skills of students belonging to eight experimental groups, in parallel with students belonging to eight other groups having worked in a traditional way. Findings indicate that the first quantitative and qualitative analyses confirm our hypothesis. They show the improvement of skills bound to the situations when lexical apprenticeship are planned by researchers (Gagnon & Ziarko, 2012), in interaction between verbal and writing activities (Sardier, 2012).
« J'écris toujours mes textes à la main puisque je les rature beaucoup. Ensuite, il est essentiel que je les transcrive moi-même à la machine à écrire parce que vient alors une seconde vague de corrections, allant toujours dans le sens de l'ellipse ou de la suppression. C'est le moment où ce que l'on a écrit, qui reste très subjectif dans l'apparence graphique de l'écriture manuelle, s'objective : ce n'est pas encore un livre ou un article mais, grâce aux caractères de la machine à écrire, il y a déjà une apparence objective et c'est une étape très importante. »
Roland Barthes, Le grain de la voix. Entretiens
© Owned by the authors, published by EDP Sciences, 2015
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